top of page
titre.jpeg

Guillaume Régnier, conseiller au Parlement de Bretagne, fonde en 1627 une chapellenie au Tertre de Joué, afin d’accueillir pour la nuit les pèlerins qui se rendent en pèlerinage à Saint-Méen le Grand, à l’ouest de Rennes. Certains d’entre eux, trop faibles, prolongent leur séjour, et même restent y mourir.

​

L’hospice s’agrandit pour devenir un hôpital. On y accueille des malades, des enfants orphelins et des aliénés. L'hospice devient une prison politique vers le milieu du 18ème siècle, puis un asile d’aliénés en 1852.

Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, on réaménage le site afin de pouvoir accueillir jusqu’à 2000 malades. L’hôpital vit en autosuffisance avec sa chapelle et sa ferme. Détruit par un incendie en 1903, il est rebâti afin de recevoir les épileptiques et les idiots.

​

En 1937, un agrandissement de cinq pavillons ne verra pas tout de suite le jour à cause de la guerre. En 1944, les bombardements américains causent de nombreux morts parmi les malades et le personnel, et détruisent plusieurs bâtiments. A la fin de la guerre, l’hôpital est réquisitionné pour loger des sinistrés, avant de reprendre sa fonction dix ans plus tard.

​

En 1996, l'hôpital Saint-Méen devient le centre hospitalier Guillaume Regnier.

11.jpeg
bottom of page