Natif de Carhaix, la Tour d’Auvergne arrive à Quimper pour terminer ses études militaires. Anobli par Louis XVI, officier des armées de la République, nommé « Premier grenadier de la République » par Bonaparte, il meurt sur le champ de bataille d’Oberhausen en juin 1800.

Pour célébrer son héros. Quimper lance une souscription pour ériger un monument aux Morts pour la Patrie et pour La Tour d’Auvergne. Les dons affluent de toute la France. Sur la statue, le sculpteur Hector Le Maire montre le héros mourant dans les bras de la France en larmes.

Les fêtes d’inauguration ont lieu les 10 et 11octobre 1908, en présence du ministre-Général Piquard, du sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts, de plusieurs députés, du président du conseil général du Finistère et du maire M. Le Hars. Après un passage en revue des troupes, place du Champ de Manœuvres, le cortège ministériel se rend place Neuve, future place de la Tour d’Auvergne, où la statue est dévoilée au public. La  fanfare la Quimpéroise joue de la musique, viennent ensuite les discours. Puis, retour au Champ de manoeuvres pour une fête bretonne avec concours de costumes, envol d’un ballon et le soir un spectacle au théâtre de la ville, pour les personnalités, banquet sous les Halles.

Le bronze de la Tour d’Auvergne sera fondu en 1942 sous le régime de Vichy, et remplacé en 1958 par une statue en granite.