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Jusqu’au début du 20e siècle, les navires de commerce, lougres, sloops, bricks ou goélettes, petits misainiers locaux, remontaient l’Odet jusqu’au Cap-Horn et à Locmaria, les ports de Quimper, y amenant ou en exportant bois de chauffage, poteaux de mine, engrais, céréales, produits de l’agriculture, vin, sel, charbon, sable et argile pour les faïenceries, goémon. Mais le phénomène des marées resta un frein au développement d’un port qui laissait les bateaux à sec à marée basse. Ceux-ci ne pouvaient arriver qu’avec le flux à marée montante, et n’en repartir qu’au début du jusant, aidés par le reflux.

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Les capitaines attendaient le moment favorable dans l’entrée de l’estuaire, à l’avant-port de Bénodet, à plus de 15 kilomètres. La navigation se faisait à la rame et à la voile et, lorsque le vent manquait, les bateaux étaient tirés le long du chemin de halage par des barques à rames ou des chevaux.

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A partir de 1904, le Terfel, la vedette touristique en bois, avec son moteur à pétrole, permit aux touristes de descendre l’Odet en une heure, depuis Quimper jusqu’à la mer.

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Aujourd’hui Quimper accueille essentiellement une navigation de loisirs dans son port de plaisance.

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