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Le port fluvial de Pont-l’Abbé existait dès le moyen-âge. Jusqu'à l'arrivée du chemin de fer, il a joué un rôle vital pour l'économie du pays bigouden. Situé au fond de l’estuaire, à la limite d’influence des marées, il connaissait un important trafic de cabotage. Lougres, goélettes et chasse-marée y apportaient le charbon du Pays de Galles, le bois de Scandinavie, le vin de Bordeaux et des pays de Loire, le sel et les épices. Ils repartaient chargés de bois à poteaux de mines vers le Pays de Galles, blé, poisson, légumes et pommes de terre en direction de Nantes et les ports de l’Atlantique.

Depuis Loctudy, à l’entrée de l’estuaire, un chemin de halage long de plus de deux kilomètres, permettait aux navires de remonter la rivière même quand il n’y avait pas de vent. Des hommes les tractaient à la main jusqu'au port. A l’entrée de l’estuaire, la digue de Rosquerno permettait d'amarrer plusieurs bateaux qui attendaient que les haleurs soient à nouveau disponibles.

Aujourd’hui, sur les quais de Pors Moro, les magasins des riches maisons d’armateurs ont définitivement fermé leurs portes et Pont-l’Abbé n’est plus qu’un modeste port de plaisance.

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