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Dès le moyen-âge, la petite ville de Landerneau, entre Léon et Cornouaille, est une cité corsaire et un important port de commerce au fond de la ria d’Elorn, en limite d’influence des marées. Sa situation de ville carrefour avec son vieux pont de Rohan, premier passage sur l’Elorn, sa proximité avec le port militaire de Brest, favorisent les échanges : céréales et produits de l’agriculture, toiles de lin, cordages de chanvre, cuir, vin, fer d'Espagne, bois, résine et sel transitent sur les deux kilomètres de quais de la ville. Au 18ème siècle, les riches maisons d’armateurs s’alignent le long du bassin de Léon, la cité que l’on surnomme le « port de commerce de Brest » rivalise alors avec Morlaix.

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Le chemin de halage permet, quand il n’y a pas de vent, de tirer les navires depuis l’estuaire jusqu’au port mais, à partir de 1850, le chenal ne pouvant accueillir des navires de haute mer devenus de plus en plus gros (200 à 400 tonneaux au lieu de 50 auparavant), et l’arrivée du chemin de fer à Landerneau (1865), diminuent progressivement l’activité portuaire et, malgré des travaux d’aménagement arrivés trop tard, seul un petit cabotage subsistera.

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Le port en 1776 - tableau de Desmoulins

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