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Voulue par Colbert, la Manufacture des Tabacs de Morlaix, se trouvait à l’origine dans le faubourg de Troudousten, sur la rive gauche du Dossen, avant d’être transférée sur le quai de Léon, en 1736, sur les plans de Jean-François Blondel, architecte de Louis XV. C’est l’une des premières Manufactures royales en charge de la transformation du tabac. L’on y produit le tabac à mâcher en carottes, le tabac en poudre à priser, les cigares et les cigarettes, le tabac en vrac pour pipe ou pour rouler.

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A son apogée, à la fin du XIXe siècle, la manufacture, alors propriété de l’Etat, emploie près de 1.800 salariés. Sur les vieilles cartes postales, on peut voir la sortie des cigarières à la fin de la journée de travail.

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Le tabac étant peu cultivé en Bretagne, il arrive essentiellement dans le port fluvial au fond de la ria, par le bateau à vapeur du Havre, par le chemin de fer depuis Bordeaux ou par des bateaux à voile, pour un total de 2500 tonnes annuelles.

 

La production va diminuer progressivement à partir des années 1960 avec la fin des barrières douanières exigées par la communauté européenne. En 1995, un grand incendie endommage la manufacture. Malgré une rénovation du site, le dernier atelier ferme définitivement en 2004. Les bâtiments sont aujourd’hui reconvertis en centre multi-activités, commercial, administratif, culturel et d’enseignement.

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