Dans le rempart de Vannes, la vieille porte fortifiée Saint Patern servit de prison sous la Révolution d’où le nom de Porte Prison qui lui fut ensuite donné. Lorsque le rempart perdit son rôle défensif, de chaque côté de la porte, des habitations s’appuyèrent progressivement à la muraille, les tours elles-mêmes étaient habitées. A la fin du 19ème siècle, la tour sud est démolie et seule sa partie basse subsiste, servant d’appui aux constructions.

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A l’extérieur de la porte, adossé à la tour restante, point stratégique pour les habitants du quartier de Saint Patern, un petit commerce connait alors ses heures de gloire, la maison Tamareille-Brien, débit de boissons, épicerie, graineterie, vins et liqueurs, bureau de tabac, et même dépôt d’huitres. Les vieilles cartes postales nous racontent.

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Si de nos jours, l’enseigne a changé de propriétaire, le bar tabac de la porte Prison existe toujours.