A Vannes, la porte Poterne est percée à la fin du 17e siècle. Ce n’est pas un ouvrage militaire mais la création d’une ouverture du côté Est de la ville close. Un pont au-dessus des douves permet de rejoindre la rue de l’Est, aujourd’hui rue Porte Poterne. Le long de la douve, des lavoirs publics sont aménagés.

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Au 18e siècle, la ville décide d’afféager, c’est-à-dire de vendre des parties de la muraille. Les douves sont comblées, au niveau de la porte Poterne. De chaque côté du pont ainsi qu’à l’intérieur, des maisons viennent s’appuyer, utilisant le rempart comme murs. A la fin du 19e siècle,  la destruction de plusieurs parties du rempart alerte l’opinion, on découvre alors la notion de patrimoine. Certaines maisons de la porte Poterne seront abattues en 1928 afin dégager la vue et faire redécouvrir les murailles de la vieille ville.

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Sur le plan cadastral ci-dessous, on voit ces maisons aujourd’hui disparues, hors les murs surtout mais aussi, à l’intérieur de la ville, l’épicerie et atelier de couvreur de la famille Madec.

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