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Sous le Second Empire, pendant la guerre de Crimée, comme les coques de bois des navires français ne résistent pas aux obus russes, on décide de blinder les frégates par un doublage de plaques de fer. La Gloire, conçue par Henri Dupuy de Lôme, sort des chantiers navals en 1861.

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Puis ce seront des bateaux entièrement métalliques, fonctionnant à la vapeur, par hélices d'abord, par turbines ensuite, les cuirassés, qui vont faire la fierté de l’arsenal de Lorient, tout au long de la Troisième République. Citons par exemple le Redoutable (1876), la Dévastation (1879), le Victor Hugo (1904), le Courbet (1911) et le Provence (1913).

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Après la seconde guerre mondiale, la construction de ces mastodontes d’acier protecteurs de convois cesse, leur intérêt étant devenu inutile avec l’aviation.

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Le Dévastation

1879, 10000 tonnes, 95 m, démoli en 1923

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Le courbet

1911, 23500 t, 158 m, coulé comme brise-lames lors du débarquement

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La Provence

1913, 166 m, 23500 t, sabordé en 1942, ferraillé après guerre

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