Au 19e siècle, Julia Guillou tient l’Hôtel des Voyageurs, sur la place centrale de Pont-Aven. Les peintres viennent s'y installer, Gauguin, Sérusier, Wylie, Bernard, Cambry, Lalaisse, Slewinski, O'Conor, Nye Swift... et tant d'autres.

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La cuisine et l'accueil chaleureux de Mademoiselle Julia sont appréciés. Devant son succès, elle agrandit l'Hôtel et, en 1900, une salle de 250 couverts, "l'annexe", est achevée de l'autre côté de la place. Quatre ateliers de peinture sont aménagés à l'étage. C'est la Belle-Epoque, des bals et des concerts sont organisés dans l'hôtel qui possède tout le confort moderne, on peut même louer des voitures avec chauffeur.

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Puis viennent la guerre, la crise de 29, la mort de Julia. L'Hôtel perd son prestige, il devient un hospice pour personnes âgées et le mobilier disparait aux enchères. La municipalité le rachète alors pour en faire un musée.