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Les moulins à orge et à blé noir de l’île d’Ouessant ne suffisant pas à la production locale de farine, les îliens construisent à partir du milieu du 18e siècle des dizaines de petits moulins à vent à usage privé, avec des matériaux de fortune, pierres de champs, restes d’épaves. Ces moulins chandeliers, hauts de quatre ou cinq mètres, sont des cabines de bois que l’on fait pivoter sur leur socle circulaire en pierre afin qu’ils suivent le sens du vent. Les ailes de bois sont recouvertes de toile. La meule est petite et la production se limite à un ou deux sacs par jour de mouture.

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Après la guerre, l’agriculture vivrière disparaît, la farine blanche arrive du continent et les petits moulins disparaissent l’un après l’autre. Un seul subsiste aujourd’hui en patrimoine, le moulin de Gouzoul, à Créac’h.

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