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Sur la presqu’île de Roscanvel à l’entrée de la rade de Brest, une première batterie de canon est aménagée à la fin du 17ème siècle afin de protéger les zones de mouillage de l´anse de Camaret.

En 1791, un ouvrage plus important, le fort de la Fraternité, est construit sur la pointe et armé de canons et d’obusiers, avec une caserne, une poudrière enterrée et deux hangars. Il a pour fonction de contrôler les mouillages dans l´anse de Camaret. Deux portes permettent d´y accéder au nord ou au sud, et une enceinte crénelée en assure la défense terrestre. Afin de soutenir ses batteries, lui sont rajoutés au 19ème siècle un fort-réduit crénelé, de type n°2, sur la pointe voisine du Petit Gouin, et un fortin sur l’îlot du diable.

Le fort de la Fraternité est désaffecté à la fin du Second Empire. Il sert un temps d’entrepôt avant d’être déclassé en 1889. En 1912, un projecteur est installé sur l’îlot du diable, afin d’éclairer la baie en cas d’incursions ennemies.

Aujourd’hui, le grand fort n’est plus qu’une ruine et le fort-réduit a été transformé en habitation.

la fraternité

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le petit gouin

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l'îlot du diable

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