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La société s’est toujours demandé où et surtout comment placer ses fous Une loi votée en juin 1838, sous la Monarchie de Juillet, va résoudre le problème, permettant des placements rapides, soit par arrêté préfectoral, soit sur demande d’un proche.

 

La Bretagne se couvre alors d’asiles, Vannes, Quimper, Saint-Brieuc, Nantes, Rennes, Bégard, Lesvellec et Lehon, près de Dinan.

 

L’asile de Lehon est ouvert en 1835 par les frères de Saint-Jean-de-Dieu, au lieu-dit les Bas-Foins. Les plans des premiers bâtiments sont réalisés par l’architecte Jean-Baptiste Jouannin. De nombreuses extensions, une chapelle et même un théâtre et un cinéma seront ajoutées ultérieurement.

L’établissement est prévu pour fonctionner en autarcie, avec des jardins maraîchers, une ferme, des écuries et porcheries, une laiterie, un moulin. En plus de fermiers, les frères exercent des fonctions diverses, apothicaires, infirmiers, chirurgiens. Une vie spirituelle accompagne les malades et, pour ceux qui le peuvent, une participation aux activités. Les bâtiments de l’hôpital s’organisent autour de cours fermées selon la classification des patients.

La ferme pour aliénés arrêtera son fonctionnement en 1983. Les moines occupent encore l’établissement.

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