Dans son journal d’un voyage en France – en 1775 – l’Anglais Sartinet écrit : « Brest est laide, mal bâtie et très sale. C’est un cloaque et par sa position l’égout des autres. Il y pleut durant les trois-quarts de l’année, aussi l’appelle-t-on trivialement le pot de chambre de la Bretagne. »

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Depuis longtemps, le climat de Brest a amené l’imagerie populaire à le figurer par des dessins humoristiques. Les éditeurs de cartes postales Artaud et Nozais ont ainsi publié au début du 20e siècle deux séries de cartes postales humoristiques  “Brest, le pot de chambre” et “Tonnerre de Brest”. Dans ces deux séries de chromos, en toile de fond, un élément marquant de la ville : le pont national, la grande grue électrique, le château, la bourse, des marins, les moyens de transport, gare et tramway… et tout cela sous la pluie bien sûr.