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Jusqu’à la première guerre mondiale, les “sonneurs” allaient vendre leurs talents à travers les campagnes de Basse-Bretagne. Invités aux noces et aux pardons, aux fêtes locales et aux évènements agricoles saisonniers, ils jouaient pour chaque occasion des airs spécifiques. Le joueur de bombarde (an talabarder) lançait une phrase musicale qui était reprise un ton plus bas, et avec quelques nuances, par le joueur de biniou (ar biniaouer).

 

Ces musiciens ambulants, incontournables dans les moments festifs, étaient cependant peu appréciés du clergé car censés, disait-on, inciter au fricotage et à la beuverie. Ne disait-on pas d’ailleurs que si la danse est le chemin de l’Enfer, le biniou est la voix du Démon ?

 

Les cartes postales anciennes ont immortalisé ces “couples” de musiciens, juchés sur leurs tonneaux, la bouteille de “gwin ru” ou de “sistr” posée à côté d’eux.

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