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En Bretagne, au début du siècle dernier, la noce était un moment très important dans la vie du village. Elle permettait aux riches laboureurs de montrer leur aisance. Afin de réunir un plus grand nombre de convives, on avait souvent recours à des mariages doubles. Deux enfants de la même fratrie (parfois trois) étaient mariés le même jour.

On se mariait essentiellement entre voisins, d'un milieu social proche. Le nombre des invités pouvait atteindre 1000 personnes, quelquefois le double. Tout le village était là. Ce jour-là, on tuait plusieurs bœufs, génisses et veaux, les barriques de cidre ou de vin (exception) se comptaient par dizaines. Les voisines avaient fait les gâteaux et le far, le boulanger avait cuit des centaines de kilos de pain.

Après la cérémonie et le cortège nuptial jusqu’à la ferme de la mariée, les convives s’installaient dans un champ. Des tranchées alignées sur lesquelles on avait posé des planches servaient de tables et de bancs. Dans un coin abrité, une cantine mobile permettait d’aligner plusieurs grosses marmites sur des feux de bois. L’orchestre, les sonneurs, accompagnaient le repas puis les danses. La noce durait plusieurs jours.

Les vieilles photographies nous montrent ces immenses tablées où les hommes étaient parés de leur plus beau costume, et les femmes de la coiffe du dimanche et de la robe noire richement brodée.

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