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A l’hiver 1870, plusieurs dizaines de milliers de Bretons volontaires sont regroupés dans le camp de Conlie, près du Mans, afin d’être formés pour combattre l’envahisseur prussien. Beaucoup y mourront dans des conditions effroyables, sans uniformes, vivant dans la boue, sans équipement ni logements en dur. Ils ont été volontairement oubliés par le gouvernement Gambetta qui redoute cette armée de “chouans”. Au bout de quelques mois, les moins affaiblis seront envoyés face aux Prussiens, avec des armes de réforme et des munitions pas adaptées. La honte de Conlie est encore vivante de nos jours dans les esprits bretons.

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Un libraire de Sillé le Guillaume, Léon Besnardeau, a eu l’idée de découper de petits rectangles de carton de 9,9 cm sur 6,6 cm à l’usage des soldats du camp de Conlie qui pouvaient ainsi envoyer, sans enveloppe, des nouvelles à leurs familles. Dessus, la devise “famille honneur patrie liberté” et les armoiries de la Bretagne. La première carte postale française était née.

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Vous pouvez voir ci-dessous l’original suivie d’une copie souvenir avec Besnardeau en médaillon, éditée quelques années plus tard.

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