top of page
titre.jpg

Le bagne de Brest fut en activité de 1749 à 1858. Le grand bâtiment construit par Choquet du Lindu, ingénieur de la Marine, dominait le port de ses 254 m de longueur, sur la rive gauche de la Penfeld. En un siècle, il accueillit près de 60000 forçats, le tiers y mourut en détention.

Les bagnards fournissaient une main d’oeuvre importante et gratuite à l’arsenal et à l’aménagement de la ville jusqu’au milieu du 19ème siècle puis on les envoya vers les colonies pénitentiaires de Cayenne ravies de cette nouvelle main d’oeuvre, l’esclavage étant aboli. Le pénitencier de Brest fut fermé.

Un temps resté à l’abandon, il fut utilisé comme entrepôt, magasin de matériel et atelier par l’arsenal de la flotte. Bombardé pendant la seconde guerre, il fut finalement rasé lors de la reconstruction de Brest.

“Tonnerre de Brest”, cette expression si chère au capitaine Haddock, était en fait un canon de marine situé sur le rempart, et que l’on tirait pour prévenir la population lorsque des bagnards s’évadaient.

1.jpg
3.jpg
bottom of page