A la mémoire du Finistérien Armand Rousseau, ancien gouverneur de l’Indochine française, la ville de Brest érige une statue en 1903. Le monument, œuvre du sculpteur Denys Puech, est installé place du château le 26 juillet en présence du ministre des Travaux publics, M. Maruéjouls, de M. Bousquet, vice-ministre des Colonies, de Paul Doumer. Sont également présents à l’inauguration Charles Berger, maire de Brest, Marfille, président de la chambre de commerce et d’industrie, Collignon, préfet, le vice-amiral Gourdon, préfet maritime, le général Irey, le contramiral Melchior de Kerjégu, Hémon, Dubuisson, Deloncle, députés, Delobeau, Pichon, sénateurs, Lamorandière, inspecteur à la compagnie de l’Ouest, Picard, Herbette, Sainsère, Lyon, conseillers d’Etat, ainsi que madame Rousseau et sa famille.  Les troupes de la garnison forment une haie d’honneur depuis l’hôtel de la sous-préfecture jusqu’au monument.

​

Rousseau est représenté tenant une carte de l’Indochine dans la main droite. Une allégorie féminine en granit, coiffée d’un casque colonial et portant un drapeau, écrit son nom sur le piédestal.

​

Sous le régime de Vichy, le bronze est fondu. Il ne sera jamais remplacé.