A la fin du 18ème siècle, s’installent au nord de Nantes, les bateaux des lavandières. Une armée de laveuses professionnelles, travaillant à leur compte ou pour celui d’une maîtresse blanchisseuse, louent quotidiennement un banc sur les bateaux-lavoirs. A cette époque, l'Erdre est réputée pour la qualité de son eau ce qui ne durera pas car, en amont de la rivière, seront construits l’abattoir, l’usine à gaz, les tanneries, les teintureries et diverses usines faisant de l’Erdre un égoût à ciel ouvert.

 

Et pourtant, jusqu’à la création des laveries industrielles puis de la machine à laver familiale, au 20ème siècle, le linge continuera d’être lavé dans la pollution avant d’être mis à sécher les berges de Barbin et du quai de Versailles.