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A Nantes, en 1815, le brasseur Freudenthaler, s’installe près du pont de la Madeleine. Il vend lui-même sa production au café de l’Univers, place Graslin. Les Nantais découvrent alors le goût de la bière. Freudenthal agrandit sa brasserie et s’installe quai Hoche afin d’expédier sa bière aux Antilles.

 

En 1905, les trois plus importantes brasseries nantaises, Schaeffer, Rottenbach et Burgelin, fusionnent pour donner naissance à la Société des Brasseries Nantaises qui s’implante en bord de Loire, dans l’ancienne brasserie des carrières de Misery. L’entreprise se développe rapidement. L’orge et le houblon arrivent par le chemin de fer à Chantenay ou débarquent à la gare maritime.

 

Puis la famille Kreiss, nouveau propriétaire, révolutionne le conditionnement de la bière par l’embouteillage à la brasserie. L’usine produit 200 000 hectolitres de bière par an, bière de luxe, bière bock à 3°, pression à 2°, petite bière à 1°, mais aussi sodas, eaux gazeuses et jus de fruits.

 

Pendant la guerre, faute d’approvisionnement, la brasserie se lance dans la fabrication de cidre. En 1943, une bombe américaine sur l’usine fait trente-neuf victimes. Absorbée en 1972 par le groupe BSN, l’usine abandonne la qualité, la Spéciale Meuse, au profit de la quantité, Kanterbrau et Valstar. Elle fermera définitivement en 1984 et les bâtiments seront détruits.

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