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Un premier bateau à laver le linge est autorisé à s’amarrer  sur les bords de la Loire, près de l’île Gloriette. Ce bateau, couvert d’un toit en zinc, est équipé de chaudières. On y accède par une passerelle en bois. A l’intérieur, plusieurs dizaines de lavandières en tablier blanc viennent y savonner leur linge, le frapper, le bouillir puis le rincent directement dans l’eau du fleuve. Elles le mettent ensuite à sécher sur la rive, sur des fils tendus entre des piquets de bois, avant de l’emmener à repasser, avec leurs brouettes.

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Nantes est à cette époque une ville de 100 000 habitants. Alors, progressivement, d’autres bateaux lavoirs, de plus en plus nombreux, s’installent le long des berges de la Loire et de l’Erdre, depuis le port maritime jusqu’au château, avant le comblement du bras du fleuve. Les familles bourgeoises, les professionnels confient leur linge sale à des sociétés employant les nombreuses blanchisseuses. A partir des années 1920, les bateaux lavoirs disparaissent progressivement du paysage nantais, remplacés par des blanchisseries industrielles puis par une invention à usage domestique, la machine à laver le linge.

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